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Un marchand d’automates montre à un client ses soi-disant poupées mécaniques très perfectionnées, qui sont en réalité des personnages vivants, et qui, pendant que le client les examine, lui jouent toutes sortes de tours, se déplacent, etc., à sa grande stupéfaction. Puis le client voulant lui-même faire manier la mécanique qui est sensée faire marcher une des poupées, la casse et la poupée reste immobile, dans une position grotesque. Le marchand fait croire au client que le mal est irréparable et l’oblige à payer la valeur de la poupée. Quand le client est parti, toutes les poupées, quittant leur place, exécutent une danse générale dans le magasin, et le marchand y prend lui-même part....

Un chirurgien nouveau style est dans sa salle d’opération et exécute diverses opérations. Pour arracher une dent plus commodément, il coupe d’abord la tête du patient et la lui recolle ensuite. Puis il opère un boiteux et lui coupe la jambe, la redresse sur une enclume au moyen d’un lourd marteau et après avoir terminé, la remet en place ; le client manifeste son contentement en dansant. Enfin le chirurgien opère un bossu dont il aplatit la bosse avec un maillet, et qui se relève de la table d’opération avec la taille allongée et parfaitement redressée....

Satan qui s’est approché de la cabane habitée par Saint-Antoine, à la faveur d’un déguisement, fait apparaître deux diablesses qu’il charge de tenter le saint. Celui-ci résiste, il rentre chez lui et prend une croix pour mettre les diablesses en fuite. Satan fait alors apparaître un démon qu’il envoie dans la cabane avec ordre de la démolir, et lui-même y pénètre pour ravir le cochon qu’élève Saint-Antoine. Celui-ci s’élance à la poursuite de son fidèle compagnon, mais pendant ce temps sa cabane s’écroule. À cette vue le saint s’agenouille et se met en prière, un ange lui apparaît qui fait d’abord disparaître le démon dans une fumée, puis sur un signe qu’il fait de la main, la cabane se relève tout d’un coup. Saint-Antoine y pénètre et retrouve son cochon ; et il en sort de nouveau tenant son compagnon et manifestant sa joie par une danse comique....

La scène représente une chambre à coucher d’une dame qui range ses bijoux. Entendant du bruit à sa porte, elle se cache, effrayée, derrière le lit. Un cambrioleur entre et pille le coffre-fort. La dame appelle au secours. Un agent de police arrive et saisit le voleur ; après différentes péripéties, le cambrioleur est roulé et ficelé dans une couverture. L’agent de police trouvant la dame jolie lui fait la cour ; mais pendant ce temps le cambrioleur se dégage et parvient à ficeler à son tour l’agent de police dans la couverture après lui avoir enlevé ses vêtements dont il se revêt. Aussi quand un second agent survient, c’est son camarade qu’il emporte au poste, aidé du cambrioleur déguisé en agent de police. Avant de sortir, celui-ci a eu soin de vider le coffre-fort et lorsque la dame revient, elle ne trouve plus dans le coffre qu’un lapin qu’elle rejette avec désespoir....

Arlequin se promène avec Colombine dans un jardin. Pendant qu’il la laisse seule, Méphisto sort d’un puits et cherche à lui faire la cour. Pour la séduire, il ferme un bouquet de fleurs qu’il fait apparaître dans l’air. Colombine, qui reste d’abord fidèle à Arlequin, jette le bouquet dans le puits, mais le bouquet lui revient dans la main. Méphisto reprend le bouquet et le transforme en une cassette à bijoux dont il retire un collier qu’il passe au cou de Colombine ; celle-ci trouve Méphisto très agréable et elle est tout à fait conquise quand celui-ci fait apparaître un coffret rempli de riches vêtements qu’il lui offre. Survient alors Arlequin qui met en fuite Méphisto en lui présentant une croix, puis il arrache à Colombine les présents qu’elle avait accepté et les jette dans un puits où ils s’enflamment....

Cette vue représente un bureau d’Octroi dans lequel on amène une femme qui a essayé de passer en fraude, sous ses vêtements, une quantité d’objets soumis aux droits. En la déshabillant, on retire successivement les vessies remplies d’alcool, des victuailles et quantité d’autres objets. Pour terminer, on s’aperçoit qu’on a affaire à un homme déguisé en femme qu’on emmène au poste....

Deux femmes de chambre entrent en discussion et se battent : un domestique intervient pour les séparer, mais elles tombent toutes deux à la fois sur lui, le renversent à terre, lui arrachent les membres avec lesquels elles continuent à se battre. Survient alors un gendarme qui met en fuite tout le monde et ramasse les morceaux du domestique qu’il reconstitue sur une chaise. À ce moment le domestique se ranime et tape sur le gendarme. Après une poursuite acharnée, le domestique disparaît dans la cheminée ; le gendarme veut le suivre et tombe à terre. Les femmes de chambre rentrant alors, arrachent le pantalon du gendarme, qui reste en chemise. Il court après son pantalon qui lui échappe chaque fois qu’il va l’atteindre et la scène se termine par une ronde autour du gendarme qui ne sait quelle contenance garder....

Pierrot fait la cour à Colombine qui délaisse Arlequin ; une vieille sorcière remet à celui-ci une flûte enchantée grâce à laquelle ses désirs se réaliseront chaque fois qu’il en jouera. Aussi quand Pierrot et Colombine reviennent, leur joue-t-il toutes sortes de tours, caché dans un tonneau. Finalement, Pierrot l’aperçoit, le poursuit et après diverses péripéties et transformations, il l’atteint, le jette sur un tréteau, le frappe et le piétine au point de l’aplatir complètement ; mais quand il croit en avoir fini avec Arlequin, celui-ci se ranime et enchaîne Pierrot sur sa chaise, puis il enlève Colombine au nez de Pierrot qui assiste à leur fuite....

Un prestidigitateur s’installe dans un café ; il exhibe son programme, mais survient le garçon qui le met à la porte. Très mécontent, le prestidigitateur transforme son habillement pour ne pas être reconnu et il fait disparaître successivement les deux cafés que lui apporte le garçon, puis la cafetière elle-même, le sucre, etc. Fureur du garçon qui veut frapper le prestidigitateur à l’aide d’une chaise, puis de la table, qui disparaissent entre ses mains ; il n’a d’autre ressource que d’aller chercher un agent de police, mais quand celui-ci arrive, il retrouve tout en place et c’est le garçon qu’il emmène au poste....

Un enchanteur évoque l’apparition d’une vieille sorcière qu’il envoie chercher une jeune fille ; il commande à celle-ci d’attirer dans le château un jeune voyageur. À son arrivée, celui-ci se trouve en butte à toutes sortes de surprises désagréables : sièges qui se dérobent sous lui, apparition d’un fantôme qu’il essaye de combattre et qui disparaît, etc. Finalement le fantôme se transforme en une jeune fille à laquelle le jeune homme fait la cour, mais, au moment où il s’approche d’elle, il ne trouve plus qu’un squelette. Furieux, il s’empare d’un bâton pour frapper le squelette et recule surpris en voyant le squelette faire place à l’Enchanteur qui saisit le voyageur et le fait disparaître dans un tourbillon de fumée....

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